Explication du statut cadre, avantages et responsabilités

statut cadre

Les entreprises sont généralement composées d’employés ordinaires, mais aussi des cadres. Ces derniers sont pour la plupart des personnes qui prennent à leur charge des responsabilités considérables. En conséquence, ils sont comparativement aux autres beaucoup plus avantagés à divers niveaux. Que comprendre alors du statut de cadre ? Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur ce travailleur en entreprise.

En quoi consiste le statut cadre ?

Le statut cadre est un statut hiérarchique en entreprise qui est lié aux notions d’autonomie, de responsabilités techniques, mais aussi de responsabilités d’encadrement. Autrement dit, c’est un poste en entreprise qui suppose des responsabilités importantes et une meilleure rémunération. Le collaborateur cadre occupe un poste selon lequel il joue un rôle stratégique  dans le développement économique de l’entreprise. Ce qui caractérise encore plus le statut de cadre, c’est son pouvoir décisionnel. On distingue neuf types de cadres à savoir :

  • Les cadres dirigeants ;
  • Les cadres supérieurs ;
  • Les experts ;
  • Les managers ;
  • Les chefs de projet ;
  • Les cadres techniques ;
  • Les cadres fonctionnels ;
  • Les cadres commerciaux ;
  • Les assimilés cadres.

Le statut cadre se distingue des statuts intermédiaires à plusieurs niveaux, comme la durée de la période d’essai (trois mois pour les statuts intermédiaires contre trois à quatre mois renouvelables pour le statut cadre),  la durée du préavis de départ (1 mois pour le statut intermédiaire contre 3 mois pour le statut cadre).

Les avantages du statut cadre

Un forfait au jour

Contrairement aux autres collaborateurs qui sont tenus d’effectuer un certain nombre d’heures hebdomadaires, le collaborateur cadre est plutôt soumis à un forfait jour. Ils travaillent pendant un certain nombre de jours par an. La limite maximale est de 218 jours par an. En retour, ils bénéficient de jours de réduction de temps de travail. Leurs horaires de travail sont aussi beaucoup plus flexibles et ils disposent d’assez de liberté pour organiser leur temps de travail.

Des avantages financiers  intéressants

Si les employés tentent le tout pour pouvoir bénéficier du statut cadre, c’est aussi et surtout pour avoir certains avantages financiers. Un collaborateur cadre bénéficie d’un salaire de base plus élevé qu’un simple employé en entreprise.  Cela se comprend lorsqu’on évalue les responsabilités qu’il devra prendre en charge.

Si le salaire est élevé, il en va de même du montant des cotisations qui lui assurent d’ailleurs une meilleure retraite. D’un autre côté, le statut cadre fait bénéficier son titulaire d’un régime de prévoyance spécifique par le biais de sa société et d’un accompagnement en cas de chômage. Dans ce cadre, les indemnités de chômage sont plus longues que le reste de population.

Le collaborateur cadre peut aussi négocier certaines indemnités transactionnelles en dehors des indemnités légales. En cas de licenciement, tous les avantages en nature dont il ne bénéficie plus sont comptabilisés dans les indemnités.  Pour ce qui est de la formation en entreprise, le statut cadre bénéficie d’un accès plus facile.

Un pouvoir décisionnel

En plus de l’autonomie et de la liberté d’organisation, le statut cadre octroie à son titulaire un pouvoir décisionnel. C’est là que se trouve l’avantage de ce statut pour l’entreprise. Le collaborateur cadre participe activement aux activités de l’entreprise. Ses décisions auront donc certainement un impact considérable sur l’évolution de l’entreprise, que cela soit sur le plan technique, économique ou structurel.

Les réformes du statut cadre : on en dit quoi ?

Bénéficier du statut de cadre a de nombreux avantages mais aussi des responsabilités.  Par contre, la mise en place de certaines réformes a pour conséquence de rendre ce statut moins attractif. Il en est ainsi des réformes opérées sur l’assurance chômage. En effet, les personnes bénéficiant de plus de 4500 euros bruts de salaire par mois se verront appliquer une diminution de 30%  à partir du septième mois d’indemnisation.  Une évaluation sur un salaire de 6000 euros bruts a permis de se rendre à l’évidence que ce pourcentage correspond à une perte de 500 euros nets, ce qui est tout de même considérable.

Cet état de choses conduit les potentiels profils à nourrir de plus en plus une désaffection à l’égard de la prise de responsabilité et par ricochet à l’égard du statut cadre.

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